USA

Pour découvrir les plus beaux parcours et profiter d’un golf « cool », ambitieux et de bon esprit : rien de mieux que les Etats-Unis ! 

Commençons à quelques heures de Chicago dans l’État du Michigan.

Imaginez la scène : nous sommes au trou numéro 9, et, à peine sorti de ma voiturette, on me tend un hot-dog, délicieusement garni de pickles et d’une moutarde sucrée. Je me désaltère d’un pétillant Dr Pepper, puis remonte en voiturette pour reprendre le chemin vers le départ du 10 ! Dans quel pays suis-je ? Aux Etats-Unis bien sûr. Seulement voilà, on sort très vite du cliché voiturette et obésité quand on découvre les tracés que nous propose ce pays dévoué au golf. Car ici, on swingue sur les terres des champions. Avec un peu de chance le parcours que vous allez découvrir a été joué par un Tiger Woods ou un Phil Mickelson, ce sont d’ailleurs souvent eux-mêmes qui détiennent les records des parcours ou alors une pointure du fameux circuit PGA.

LAC MICHIGAN – GOLFER TO GOLFER USA TEAM

Cap sur le lac Michigan ! C’est le midwest américain, le grenier à blé des USA, avec “sweet home” Chicago sur la rive ouest du lac juste en face (mais dans l’Illinois, un autre Etat).

On commence par le surprenant, Points of Woods. Un parcours à découvrir tôt le matin, tout embué de rosée. Le tracé a alors des allures de bayou, ambiance douce et calme. Puis on apprend qu’on swingue sur les terres des anciens gangsters qui, lors de la prohibition, faisaient la navette entre Chicago et les rives du Michigan, chargés d’alcool, d’armes ou d’argent, c’est selon… Étonnamment on sent cette élégance faite de lourdes menaces dans ce tracé hautement compétitif, élégant et racé…

http://pointowoods.com/

On ira dîner dans un restaurant italien à Stevensville qui a accueilli le fameux Al Capone lors d’une de ces navettes. Ce pays, dont l’histoire a débuté au 18e siècle, s’accroche à des traditions et à une capacité à faire revivre l’essentiel, surtout dans le golf. Au bord du lac, dans cette même ville où est le siège de la maison-mère Whirlpool, Jack Nicklaus a dessiné un tortueux parcours entre lac et forêt. Nickel on a envie de dire, joliment carrossé et digne d’un ingénieur.

Cap sur Ravines golf club, au design Arnold Palmer. On fait la route le long du lac, vers le Nord, on croise la ville d’Amsterdam… Nous sommes sur la terre d’européens colons, forcément nostalgiques. Au sud de cet État, on avait précédemment croisé les amish qui vivent encore un peu au Moyen-âge et font pour cette raison de délicieuses pâtisseries…

http://www.ravinesgolfclub.com

Mais reprenons la route ! On the road…

Jouer au golf c’est aussi apprendre à partager ses parties, avec deux ou trois joueurs. Ce sport est convivial, parfois même conversationnel. Les parcours de golf sont l’occasion de partager de bons moments avec des amis, de parcourir le monde et de le refaire aussi. 

Go west ! Un Ouest américain qu’on va dévaler du haut désert du Nevada jusqu’à la côte californienne éternellement ensoleillée. Vers un golf aventureux, chic et relax comme la Californie.

Joshua tree park

Pour prendre le plus bel élan vers la côte californienne, c’est du parc Joshua tree qu’il faut s’élancer. Ce parc est une merveille naturelle, parfaitement préservée. Véritable musée minéral, les roches qui l’ornent semblent comme sorties de l’atelier démesuré de Constantin Brancusi. La marche a commencé pour découvrir des cathédrales minérales inédites, dans la partie du haut désert, la plus aride et la plus impressionnante du parc. On vous recommande vivement une halte au curieux village de Pioneertown. Une touche far-west avant le glamour de la côte ouest. Surprise pittoresque et joyeuse à l’ambiance hipster cowboy, ce village fut à sa création un véritable décor de film. Joshua Tree était aussi dans les années 60 un lieu de ressourcement pour les hippies new age californiens. Palm Springs juste à côté, dans le bas désert, jouit toujours de cette douceur californienne qu’il est temps d’atteindre pour jouer les dizaines de parcours de golf qui entourent cette ville. 

La Quinta Palm Springs

Dans la descente, on contourne les impressionnantes vallées de palmiers de Coachella, on observe au loin les gigantesques champs d’éoliennes, pour finalement traverser Palm Springs. Cette ville reflète toujours l’architecture typique de cette Amérique des années 60 : souriante et fière à la Frank Sinatra. La Quinta est un resort de golf privilégié à l’Ouest de la ville. C’est un superbe parcours luxueusement manucuré qui vous y attend. Les tracés sont particulièrement nombreux à Palm Springs mais La Quinta a retenu notre attention avec son parcours creusé dans le désert. La roche montagneuse et le sable du désert le bordent avec élégance. Profitez de cet accueil douillet et ensoleillé ; Palm Springs est entouré de montagnes, il y fait toujours doux. Une partie de tennis juste à côté dans l’énorme complexe d’Indian Wells ou un saut dans la piscine seraient tentants, mais la route n’est pas finie. 

The Farms golf club San Diego 

En prenant la voiture pour quitter Palm Springs, vous aurez la chance de gravir la montagne San Jacinto et de jeter un dernier regard sur la vallée, c’est unique ! Au loin Salston sea, de l’autre côté des chevaux sauvages courent dans les frais vallons, l’air devient pacifique, l’océan n’est pas loin. Avant de faire halte à San Diego, il faut découvrir The Farms golf club. Ce parcours a pour adresse Saint Andrews Road, tout un programme ! Ce 18 trous est soigneusement entretenu, son club house convivial, gage de générosité et de chaleur.

A San Diego, l’hôtel del Coronado s’impose. Quasi historique, Marilyn y a joué du ukulélé dans “Certains l’aiment chaud”. L’hôtel, classé monument historique californien, est resté dans son jus architectural de station balnéaire victorienne en bois. Une chambre avec balcon et la vue est somptueuse. 

Les joies du golf en bordure d’océan peuvent commencer  !

Torrey Pines La Jolla

Torrey pines, juste au-dessus de San Diego, est le terrain de deux 18 trous (north et south) d’un niveau de qualité exceptionnel. Ils sont si précieux qu’on vous recommande de soigneusement préparer votre séjour pour réussir à jouer ces parcours considérés comme les plus beaux selon les joueurs professionnels. C’est sur ce tracé que Tiger Woods a gagné pour la dernière fois en 2008 une compétition majeure, avec un genou cassé en fin de parcours .

Ne pas rater le magnifique bâtiment universitaire Salk Institute, qu’on pourrait presque admirer du parcours. Dans le plus pur style architectural brutaliste, Albert Salk a érigé face à l’océan un bâtiment de recherche médicale devenu historique. Son voisin golfique, Torrey Pines, est un autre chef d’œuvre architectural de William F. Bell, ses greens et ses bunkers ponctuent la côte splendidement. Le golf à l’étranger se révèle une aventure qui ne s’arrête pas au trou numéro 18, mais laisse des souvenirs plein les yeux.

Aviara golf club est un autre bijou golfique moins médiatique en bordure du Baquitos lagon. Signe de la diversité de cet État des Etats-Unis, il ressemble à cette cuisine californienne devenue tendance. Naturelle, très saine, mais aussi exotique et surprenante. Joyeuse aux yeux comme aux papilles. L’hôtel Valencia à La Jolla fait face à l’océan et à son improbable colonie d’otaries qui y habite. Dépaysement assuré. 

The Ranch Laguna beach

Dernière halte avant Los Angeles pour certes un neuf trou, mais il est temps de souffler. Le parcours est à proximité de la plage et dans un resort moderne à l’accueil parfait. Laguna beach a des atours de petit secret dans la vallée. Juste en face, ça surfe les vagues comme on fait du skate. On est au paradis du surfer cool et décontracté, mais le golfeur n’est-il pas devenu ainsi ? Est-ce le moment de poser un “The end”, non loin de Hollywood, à ce voyage inoubliable car généreux et lumineux ? On va filer vers une exception américaine dans l’Oregon, suivez-nous.

http://www.pioneertown-motel.com/

http://www.laquintaresort.com/

http://www.thefarmsgolfclub.com/

https://www.theranchlb.com/golf

A l’antipode du golf médiatique bling bling de Donald Trump, celui de Mike Keiser, le créateur de Bandon Dunes, se veut plus authentique, voire spirituel. Depuis plus de 20 ans maintenant cinq parcours  de golf modifient la vision du jeu aux Etats-Unis. 

Mike Keiser un millionnaire anti-fake golf ? On l’a rencontré pour vous.

« Ici il y aura un double green, mais on va quand-même conserver les arbres, vous en pensez quoi ? » Un vent redoutable balaie les falaises de ce coin de terre dans l’Oregon, cet État juste au Nord de la Californie et Mike Keiser, propriétaire du lieu, arpente un impressionnant morceau de côte sauvage en chantier qui surplombe l’océan pacifique. Juste à nos pieds, un cinquième 18 trous verra le jour à Bandon Dunes et « ce sera le dernier parcours du resort ! » sourit-il. Sa parole est précieuse et rare, il pose chaque mot et s’amuse les pieds dans le sable ou sur cette herbe qui commence juste à pousser, un peu narquois et solide face au vent. Il regarde à peine les éperviers en maraude le long de la côte et adossé à une splendide forêt qui borde son (on n’en doute pas!) prochain chef d’oeuvre golfique, Mike Keiser demeure modeste. Sans cesse avide de conseils, il n’hésite pas à s’interroger sur la direction d’un trou, un détail dans le tracé… Dans le golf américain ce monsieur a réellement bouleversé les habitudes des golfeurs américains. Ici à Bandon Dunes pas de voiturette et le jeu se déroule dans sa sobriété sportive élégante, à l’écossaise. Mike Keiser est souvent comparé à Donald Trump le président des Etats-Unis qui triche et roule en voiturette sur les greens. Il sourit : « Bien sur que j’ai lu “Commander in cheat” » (le chef de la triche, un livre choquant pour tout golfeur qui se respecte car il décrit les habitudes loin de l’étiquette du président américain) puis il ajoute : « Vous savez, ce n’est pas cette vision du golf que j’apprécie. Je ne considère pas que le golf s’adresse aux gens riches comme le prétend Donald Trump, d’ailleurs à  Bandon Dunes les tarifs sont dégressifs après le premier green fee. » C’est à sa façon, doucement et sûrement, en respectant le jeu et la nature que Mike Keiser s’est imposé. Peu de bulldozers sont là pour bousculer la nature en effet. Résultat ? Des parcours non pénalisants durant lesquels la balle semble toujours en jeu comme aux origines du golf. Arpenter ces chefs d’œuvre c’est jouer le golf tel qu’il doit être, le slogan de Bandon Dunes, qui vient de fêter ses 20 ans avec un succès incomparable au monde.

Bandon Dunes dans les top 10, et Donald Trump fulmine

Les parcours de Mike Keiser,  plus d’une dizaine et des créations ex-nihilo sont presque tous classés dans les top 50 mondiaux. Bandon Dunes demeure dans les tops 10 mondiaux, depuis sa création et ce n’est pas qu’un mais trois parcours en Oregon qui font rêver les golfeurs du monde entier. Pendant ce temps Trump fulmine de constater qu’aucun de ses vingt parcours américains n’est classé par la presse américaine comme au moins ‘valant le détour’. Alors il enrage : il a même qualifié Bandon Dunes de “wasteland !” Un dépotoir, sans même y avoir mis les pieds, encore moins sorti ses clubs, c’est tout Donald Trump ! Serait-il jaloux de l’histoire de Mike Keiser 

Projet d’un seul homme, Mike Keiser, Bandon Dunes est une success story comme en raffolent les Américains. Le genre qui se raconte confortablement assis dans le fauteuil d’un club house.

Mike Keiser a fait fortune à Chicago dans les années 1970 en commercialisant des cartes de vœux sur papier recyclé. Recycled Paper Greetings Inc., l’entreprise fondée avec un ami d’université, compte parmi les pionnières de la défense de l’environnement. Mais Mike vit pour son autre passion : le golf. Il commence par réaliser un neuf-trous près de Chicago, au bord du lac Michigan, et rêve d’un parcours digne des plus grands. « Pas un parcours commercial. J’en voulais un de rêve ! », se rappelle-t-il.

L’homme d’affaires se met en quête d’un terrain. Son choix s’arrête sur un vaste domaine situé au bord du Pacifique, au sud de l’Oregon, un coin jusque-là ignoré des golfeurs. Personne avant lui ne s’était intéressé au relief tourmenté et sauvage de la côte de Bandon, petit port posé à la pointe sud de l’État, juste au-dessus de la Californie. L’Oregon est surtout connu pour ses vignobles situés plus au nord, vers Portland. À la même latitude que la Bourgogne, ils sont réputés pour leurs excellents pinots noirs. Plus à l’est, les Rocheuses ont permis le développement de stations de sport d’hiver rivalisant d’excellence. Quant à la côte, les somptueux kilomètres de plages désertes et de dunes se transforment l’été en terrains de jeu et de promenade. Mais la ville portuaire de Bandon vit au ralenti, avec pour seule animation les caprices du temps. Car, sur cette côte Pacifique, les averses succèdent au soleil à la vitesse des vents, comme en Écosse. Autre caractéristique du lieu : le foisonnement des ajoncs, importés d’Irlande au début du xixe siècle par le fondateur de Bandon George Bennet et qui ont depuis colonisé le rivage. Cette nature sauvage et intacte a incité Sean Penn à y tourner certaines scènes de son film Into the Wild.

Mike Keiser décide que cette côte balayée par les vents lui offre le lieu idéal pour réaliser son rêve. Plusieurs années seront nécessaires pour dompter le paysage et modeler le relief impressionnant de la côte pour y insérer trois parcours, comme les perles de coquillages bercés par les marées. Mike Keiser s’est fixé une fois pour toutes comme objectif « dix-huit trous magnifiques, pas neuf superbes et neuf juste pas mal, sinon personne ne fera l’effort de se déplacer jusqu’en Oregon ! ». À l’architecte du premier parcours, David McLay Kidd, il donne une consigne : faire preuve d’humilité face aux éléments naturels. Ici, pas de green surélevé, encore moins d’eau là où il n’en existe pas. Bandon Dunes ne trichera pas avec la nature et reste fidèle au slogan de Mike Keiser : « Golf as it was meant to be », le golf comme il est censé être. Une profession de foi et un hommage aux parcours écossais originels. David McLay Kidd raconte qu’il a « sacrifié la beauté du club house à celle du parcours ». Pas de terrasse en bordure d’océan, pour laisser le parcours longer majestueusement la falaise. « Nous avons conservé l’esprit intime des golfs écossais qui font débuter le parcours à la sortie du village et y retournent. » 

L’Ecosse mais aussi l’Irlande, nous confie Mike Keiser, un voyage et un dessin l’a profondément marqué, celui de Ballybunion. Ce parcours exceptionnel va représenter l’essence de son travail à venir. A Ballybunion on joue au golf au cœur d’une immense dune recouverte d’un épais tapis d’herbe qui longe élégamment une falaise. Naturellement, comme si de rien n’était, le relief ayant été modelé durant des siècles que par les moutons qui arpentaient la dune. Le départ du trou numéro 1 avec le cimetière du village à droite est le plus symbolique. La vie est véritablement suspendue à cette balle blanche qui s’envolera au gré de la qualité des swings, du sens du vent et de la puissance de la pluie ! Ce golf naturel, mais aussi d’exception, est devenu depuis la quête “mystique” de Mike Keiser.

Le voyage intérieur 

Les consignes de Mike Keiser juste avant la création de Bandon Dunes en 1999 furent rédigées sur un bout de papier de la sorte : « Trouvez-moi un morceau de terrain en bordure de falaise avec des dunes de sable, signé Shivas Iron».  Cette signature est un clin d’œil appuyé au livre : Golf in the Kingdom de Michael Murphy. Le golf dans le royaume date de 1971 et est devenu un best seller destiné aux golfeurs en quête de sens. Il fut le premier livre à mélanger développement personnel, réussites sportives et coaching. Ironie de l’histoire, c’est sur les terres de Bandon Dunes, avec le soutien de Mike Keiser, que fut tourné le film du même nom qui retrace cette recherche spirituelle sur un parcours de golf. Du swing à l’immatériel, c’est la nature du golf apprécié par Mike Keiser. Rien à voir avec Donald Trump qui n’a rien d’un poète et parie de l’argent et jure sur un parcours. Bandon Dunes propose plutôt un voyage intérieur golfique en immersion comme ceux narrés par Michael Murphy ou Timothy Gallwey (Golf le jeu intérieur) deux auteurs qui ont découvert dans le golf, dans cette marche solitaire et technique, un chemin personnel qui se métamorphose à la fin de la journée. Alors ils sont depuis des milliers à arpenter les côtes de l’Oregon, la destination est même maintenant considérée comme la Mecque du golf, à coups d’approches roulées et de swings dosés dans l’instant présent. Pas de target golf ici, mais du naturel qui se joue en groupes de potes amusés mais aussi alertes et éveillés, pleinement conscients que le golf se vit dans l’instant. 

Il existe deux sortes de clichés américains, celui du chercheur d’or qui, à partir de rien, mais à force d’énergie déployée parvient à extraire l’or de la nature offerte à lui et faire fortune. Puis il y a cette autre image, celle du boniment de vendeur de voitures d’occasion, de la triche, du bling bling et du fake. Bandon Dunes est un exemple dans le monde du golf et aussi un îlot de résistance américain face à l’absurdité du vide marchand. 

La visite continue avec Mike Keiser dans le vent et le soleil : “ sur ce parcours on pourra jouer 9 greens en bord de falaise avec l’océan toujours en vue, vous imaginez ?! ” Ce monsieur ne vend pas du rêve comme son collègue à la peau orangée, il le réalise. Selon Michael Murphy, l’auteur de Golf in the kingdom : “chaque moment sur un parcours, comme chaque moment dans une vie, sont à certains degrés uniques et irremplaçables.” C’est cette poésie qui confine au sacré que Mike Keiser tient à honorer sur chacun de ces parcours.

Michael Murphy Golf in the kingdom 

Timothy Gallwey : Golf le jeu intérieur

Every moment on the course, like every moment in life, is to some degree unique and unrepeatable.

~Michael Murphy

Bandon Dunes ouvert au printemps 1999 a rencontré un succès instantané qui a permis la construction d’un second tracé. Pacific Dunes ouvre en juillet 2001 et, très vite, surpasse en renommée Bandon Dunes. Pacific Dunes inscrit ainsi une séquence étonnante de par 3 et de par 4 dans un décor accidenté sans retour vers le club house avant la toute fin du parcours. L’aventure ne s’arrête pas là puisqu’en juin 2005 Bandon Trails voit le jour et se démarque radicalement des deux autres en tournant le dos à la côte pour s’enfoncer loin dans la prairie et la forêt. Sans nuire à la qualité du spectacle. Bandon Trails débute par un trou perché en hauteur et la totalité du parcours offre des vues panoramiques sur l’ensemble du domaine. 

Bandon vit donc au rythme du swing et de la petite balle blanche. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Le resort est aujourd’hui le plus gros employeur du comté. North Bend a dû agrandir son aéroport pour accueillir les golfeurs venus du monde entier chaque année.

L’entrée du domaine en impose. Comme un livre qui ne demande qu’à être ouvert, le panneau en bois rivalise de hauteur avec les pins de la forêt. À son sommet, un oiseau au bec rouge orangé, symbole du site, le tufted puffin ou macareux huppé. 

Jouer à Bandon Dunes procure des sensations uniques. 

Next Post
Avatar photo
By
Thomas Bourdeau, journaliste, a parcouru les plus beaux parcours de golf de la planète pour la presse spécialisée. Un séjour golf se métamorphose en carnet de voyage par le biais de son écriture et de ses clichés.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *